Taghreed Hikmat

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Taghreed Hikmat
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Fonctions
Juge
Sénateur jordanien
Sénatrice
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (78 ans)
ZarkaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
jordanienneVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Juge, femme politique, avocateVoir et modifier les données sur Wikidata
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Taghreed Hikmat, née le à Zarka en Jordanie, est une juge et femme politique jordanienne.

Elle est la première femme juge en Jordanie à ses débuts en 1998. Elle devient plus tard juge au Tribunal pénal international pour le Rwanda de 2003 à 2011.

Taghreed Hikmat est ensuite membre du Sénat de Jordanie. Depuis octobre 2020, elle est juge à la Cour constitutionnelle de Jordanie.

Elle met en relief les obstacles à l'exercice du droit des femmes en Jordanie, qu'elle estime dus au patriarcat, aux préjugés de genre, au manque d'indépendance économique.

Biographie

Jeunesse et formation

Taghreed Hikmat naît à Zarqa en 1945[1]. Elle part en Syrie pour étudier le droit à l'université de Damas de 1969 à 1973[2].

Avocate, juge internationale

En 1982, Taghreed Hikmat commence à travailler comme avocate en représentant des clients pour plaider devant les tribunaux. En 1996, elle devient assistante du procureur général de la Division des droits civils. En 1998, Hikmat est nommée juge à la Cour d'appel[3]. Cela a fait d'elle la première femme juge en Jordanie[2]. De 2002 à 2003, elle est juge à la Cour pénale supérieure[3].

En juin 2003, Taghreed Hikmat est l'une des 18 juges élus par l'Assemblée générale des Nations Unies pour siéger ad litem au Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR)[4]. En septembre de l’année suivante, Kofi Annan, le Secrétaire général des Nations Unies, la nomme juge temporaire au tribunal[5]. Taghreed Hikmat est juge au TPIR jusqu'en 2011 et elle en assure la présidence de 2009 à 2010[3].

Sénatrice

De retour dans son pays, Taghreed Hikmat est membre du Sénat de Jordanie lors des 26e et 27e sessions du Sénat[1],[6]. Le 6 octobre 2020, elle est nommée juge à la Cour constitutionnelle de Jordanie[7]. Elle prête serment devant le roi Abdallah II de Jordanie le 19 octobre 2020[8].

Droits des femmes

Taghreed Hikmat a critiqué les partis politiques jordaniens pour présenter des programmes politiques superficiels qui ne s'intéressent aux femmes pour leurs votes. Taghreed Hikmat relève plusieurs obstacles à la participation politique des femmes en Jordanie, notamment le système patriarcal, des préjugés et des stéréotypes sur les rôles de genre, et un manque d'indépendance économique par rapport aux hommes[9].

Références

  1. a et b « Former Upper House, Upper House Twenty-sixth, Taghreed Hikmat » [archive du ], Jordan Politics
  2. a et b « Taghreed Hikmat » [archive du ], Who is she?
  3. a b et c « Hon. Taghreed Hikmet » [archive du ], International Association of Women Judges
  4. « Election of 18 ad litem judges to the ICTR » [archive du ], United Nations Mechanism for International Criminal Tribunals,
  5. « Four new judges named to join UN war crimes tribunal for Rwanda » [archive du ], United Nations,
  6. « Upper House Twenty-seventh, Taghreed Hikmat » [archive du ], Jordan Politics
  7. « Royal Decree appoints Hikmat as member of Constitutional Court » [archive du ], The Jordan Times,
  8. « Jordan- King swears in Hikmat as member of Constitutional Court » [archive du ], MENA FN,
  9. Dana Al Emam, « ‘Overcoming patriarchal mindsets key to ensuring women’s participation’ » [archive du ], The Jordan Times,
  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Taghreed Hikmat » (voir la liste des auteurs).

Liens externes

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