Masturbate-a-thon

Logo original du Masturbate-a-thon, créé à partir d'un ancien porte-bonheur romain.

Le Masturbate-a-thon est un événement créé aux États-Unis en , lors duquel les participants se masturbent afin de récolter de l'argent pour des œuvres de charité et de banaliser une pratique sexuelle encore entourée de honte et de tabous.

Le , le premier Masturbate-a-thon européen a lieu à Londres[1]. Il devait être couvert par la chaîne britannique Channel 4 dans le cadre d'une série de programmes intitulée Wank Week (en) (« semaine de la branlette »), mais sa diffusion a été abandonnée[2]. De nombreuses personnes collectèrent de l'argent au profit de l'association caritative Terrence Higgins Trust et de l'ONG Marie Stopes International, dont l’objet est la promotion de la santé sexuelle et reproductive[3].

Histoire

C'est à l'initiative de Carol Queen et Robert Lawrence qu'a lieu le premier Masturbate-a-thon, en . Cet événement annuel serait, selon ses organisateurs, un moyen d'utiliser le plaisir pour promouvoir le sexe sûr et lever l'interdit qui pèse sur l'auto-érotisme[4].

Depuis sa création, le Masturbate-a-thon a récolté plus de 25 000 USD dédiés à la prévention du Sida, à des organisations d'éducation et de traitement, et a contribué à débattre sur le sexe sûr et les alternatives sûres de certaines pratiques sexuelles[4].

Notes et références

  1. (en) « Minerva », British Medical Journal, vol. 333, no 7561,‎ , p. 268 (PMCID 1523434, DOI 10.1136/bmj.333.7561.268).
  2. (en) Jason Deans, « 'Wank week' postponed », sur The Guardian, (consulté le ).
  3. (en-US) « masturbate-a-thon » (consulté le ).
  4. a et b (en) Carol Queen, « The Royal Treatment: Time to Masturbate », The Spectator, reproduit dans Good Vibrations Magazine (en), (version du sur Internet Archive).

Lien externe

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
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