Jules Loeb
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Naissance | ![]() Strasbourg ![]() |
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Décès | (à 81 ans) 17e arrondissement de Paris |
Nom de naissance | Jules Léopold Loeb |
Nationalité | française ![]() |
Formation | |
Activité | Violoncelliste ![]() |
A travaillé pour | |
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Instrument | Violoncelle ![]() |
Distinction |
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Jules Loeb est un violoncelliste français né à Strasbourg le et mort à Paris le .
Biographie
Jules Léopold Loeb naît à Strasbourg le [1],[2].
Il commence ses études musicales au conservatoire de Strasbourg puis entre en 1869 au conservatoire de Paris dans la classe d'Alexandre Chevillard, père du compositeur et chef d'orchestre français Camille Chevillard[3]. Il y obtient un premier prix de violoncelle en 1872[1]. Il donne ensuite des concerts en France et en Suisse, effectue des tournées avec le pianiste Francis Planté, notamment, ou au sein du quatuor Marsick. Il est également violoncelle solo à l'Orchestre de l'Opéra de Paris et membre de la Société des concerts du conservatoire[4],[1].
En 1900, Loeb devient professeur au Conservatoire de Paris, succédant ainsi à Hippolyte Rabaud[3],[1]. Jusqu'en 1927, il y forme de nombreux violoncellistes et il a comme élèves Maurice Maréchal, Louis Feuillard, René Chizalet, André Lévy[5], Marcel Ringeisen[6], André Caplet[7], André Navarra[8], Louis Rosoor, Willy Dortu.
Comme interprète, « on appréciait beaucoup sa belle sonorité et l'élégance de son style[1] ». Il est notamment le créateur en 1883 de l'Élégie en ut mineur de Fauré et le dédicataire de la Sonate op. 80 de Charles-Marie Widor, œuvre dans laquelle « les caractéristiques de son jeu sont mises en valeur[1] ».
Il avait acquis un Stradivarius de 1726 connu sous le nom de « Marquis de Corberon/Loeb »[9], conservé aujourd'hui à la Royal Academy of Music[10].
Jules Loeb meurt le à Paris, en son domicile du 3 rue Gounod (17e arrondissement de Paris)[2],[3],[11]. Il était officier de l'Instruction publique et officier de la Légion d'honneur[12].
Œuvres créées par Jules Loeb
- Trio pour piano et cordes no 2 de Camille Saint-Saëns, salle Érard, [13]
- Élégie op. 24 de Gabriel Fauré, Société nationale de musique, [14]
- Quintette pour hautbois et cordes en fa majeur de Théodore Dubois, Concerts Lefort, [15]
Publications
- 12 études [Musique imprimée] : pour l'exercice du pouce sur le violoncelle : op. 2 / Victor Lefebvre ; nouvelle édition revue et doigtée par Jules Loeb, 1985[16].
- Justus Johann Friedrich Dotzauer, Six grandes études pour le violoncelle op. 168, nouvelle édition revue et doigtée par Jules Loeb, Costallat, 1902 lire en ligne sur Gallica
Distinctions
- Officier de la Légion d'honneur, 1926[17],[12].
Hommages
- Théodore Dubois dédie sa Promenade sentimentale à Jules Loeb (1904)[18].
Notes et références
- ↑ a b c d e et f Fauquet 2003, p. 711.
- ↑ a et b Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 17e, n° 2358, vue 20/31.
- ↑ a b et c Michel Schmitt, L'Alsace et ses compositeurs de la Renaissance à nos jours, t. 1 (ISBN 978-2-7521-0238-6 et 2-7521-0238-0, OCLC 957633975, lire en ligne), p. 421.
- ↑ J. B., « M. Jules Loeb », Angers-artiste, 12 novembre 1892 lire en ligne sur Gallica.
- ↑ Comoedia, 24 novembre 1932 lire en ligne sur Gallica.
- ↑ Le Mercure musical, 15 aout 1906.
- ↑ « Dictionnaire », sur andre-caplet.fr (consulté le ).
- ↑ Claudio Genuit, « Werner Genuit und seine Partner, André Navarra », sur genuit.de (consulté le ).
- ↑ Nicholas Sackman, The Jacques Francais Rare Violins Inc. Photographic Archive and Business Records, 2018, p. 235-236 [lire en ligne].
- ↑ description et photo sur ram.ac.uk/museum.
- ↑ Comoedia, 5 décembre 1933 lire en ligne sur Gallica.
- ↑ a et b « Loeb Jules Léopold », sur Base Léonore (consulté le )
- ↑ bruzanemediabase.com.
- ↑ bruzanemediabase.com.
- ↑ bruzanemediabase.com.
- ↑ « Loeb, Jules (1852-1933 ; violoncelliste) », sur idref.fr (consulté le ).
- ↑ Le Radical, 23 janvier 1926 lire en ligne sur Gallica.
- ↑ bruzanemediabase.com.
Bibliographie
- Joël-Marie Fauquet, « Loeb, Jules-Léopold », dans Joël-Marie Fauquet (dir.), Dictionnaire de la musique en France au XIXe siècle, Fayard, , xviii-1406 (ISBN 2-213-59316-7, BNF 39052242), p. 711.
Liens externes
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- base Léonore
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